Les enchères pour l’oeuvre unique de l’artiste Georgia Tsakiridis sont lancées !

Présentation de l’artiste Georgia Tsakiridis:

« C’est par un beau jour d’été, en plein mois de juillet, que j’ai poussé mon premier cri…Et,quel cri..! Mon rendez-vous avec la vie donnait d’emblée le ton sur ma personnalité naissante… Je suis née avec un ustensile à la main, et, cet ustensile a d’abord pris la forme d’un micro. Depuis mon plus jeune âge, je chantais.

 Je chantais partout: Dans la salle de bain, à la maison, à l’école… J’ai même eu l’audace de faire de la scène!  In fine, j’ai laissé pas mal de traces de mes vocalises, notamment, en Grèce, au bord de mer, à Marmara…

Toutes mes émotions s’extériorisaient ainsi, au travers de textes bien sélectionnés que je transmettais du plus profond de mes tripes. Chemin faisant, ma voix a fait moins de bruit, puis s’est doucement éteinte… Elle s’est repliée comme le mouchoir que l’on repasse et l’on plie et que l’on met au placard. Les notes ne s’alignaient plus, les sons ne retentissaient plus, les mots s’en étaient partis hurlés au fond de mon âme d’écorchée vive incomprise…

Par un matin d’automne, en novembre 2020, je nais à nouveau avec un autre ustensile à la main : ‘Le pinceau’.

Alors que je suis en consultation chez ma cardiologue, suite à un souci de cœur lié à des extrasystoles, la voix de ma spécialiste se fait retentir, les mots posés sont fermes : ‘ Madame Tsakiridis, il faut impérativement vous trouver un dérivatif à ce silence inexprimé qui vous bouffe!’

On dit toujours que les nuages montrent le chemin, et, c’est instinctivement et intuitivement que je me suis dirigée vers les couleurs que je pourrais donner à ces mots qui pesaient dans mon intérieur.

C’est avec beaucoup de fluidité que mon âme d’écorchée a transmis à mes doigts ce que mon imaginaire refoulait.

C’est avec tendresse que mes doigts caressaient la toile, cette toile qui,elle, ne me jugerait pas et me comprendrait dès le premier contact. Cette toile qui accepterait, elle, que je déverse mes joies comme mes peines, mes malaises, mes fantaisies et délires!

Très vite, entre elle moi s’est crée un lien. Un lien indéfinissable… Elle est mon oxygène et je suis ses poumons, elle respire et j’expire, je transmets et elle devient le reflet…

Aujourd’hui cette toile fait partie de moi, de mon quotidien et nous sommes heureuses!

Heureuses, elle et moi, heureuses de pouvoir vous présenter non seulement l’aboutissement de notre complicité et de notre symbiose mais aussi ravies de vous emmener en voyage avec comme rencontre: ‘L’amour.’

Cette affection pour la toile je la dois à un virus. Un virus qui sommeille aujourd’hui en moi, et que l’on attrape comme on attrape une grippe chronique incurable. Ce virus s’est non seulement imprégné de moi mais il a surtout touché mon âme la plus profonde. Mon virus inguérissable porte bien évidemment un nom  : ….’ Le virus M.A.H.’…

Je terminerais sur cette citation magnifique de Musset qui me caractérise : La vie est un sommeil, l’amour en est le rêve et vous aurez vécu si vous avez aimé. Je vous souhaite juste d’aimer et de l’être en retour. « 

Georgia Tsakiridis, artiste peintre en herbe

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